Il n’a pas pu s’empêcher d’instiller quelques gouttes de politique dans cet océan de sportifs. Ça ne peut jamais faire de mal de saluer comme il se doit – en costard trois-pièces qui plus est – la mémoire de Charles de Gaulle. Sous la voûte majestueuse de la halle Joseph-Maigrot, inaugurée par le général en 1965, Emmanuel Macron a présenté ce mardi 23 janvier ses «vœux olympiques et paralympiques» au cœur de l’Insep, îlot de briques et de sueur situé dans le bois de Vincennes où sont formés les sportifs de haut niveau français. Au milieu de la gigantesque piste d’athlétisme couverte de 9 000m2, le discours résonne dans un grand vide malgré la présence de plusieurs centaines de personnes, dont le président du Cojo, Tony Estanguet, la triple championne olympique Marie-José Pérec ou plus étonnamment l’astronaute Thomas Pesquet, pour écouter le discours présidentiel à six mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris.
Au fil des trente-cinq minutes, il sera question d’audace, de fierté, de volonté, de détermination, d’exemplarité, de «défis» (dont celui «immense» de la sécurité à l’heure de