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Décryptage

JO de Paris 2024 : en natation, y a-t-il un lien entre couloir et victoire ?

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Dans les piscines olympiques, toutes les lignes d’eau ne se valent pas. La position au départ des nageuses et nageurs peut avoir des conséquences relativement importantes sur les performances.
Le Sud-Africain Pieter Coetze et l'Espagnol Hugo González de Oliveira pendant les séries du 200 m dos à la Défense Arena mercredi 31 juillet. (David J. Phillip/AP)
publié le 1er août 2024 à 13h02

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Deux mètres et demi de large, 50 mètres de long, entre 2 et 3 mètres de profondeur. Et au cœur de ce couloir, espoirs, désillusions et grandes victoires de la natation. Comme celles de Léon Marchand, désormais en possession de trois médailles olympiques en attendant une éventuelle quatrième vendredi 2 août. Lors de ses trois finales, le nageur français, 22 ans, était positionné sur les couloirs situés au milieu du bassin. Comment ces lignes sont-elles attribuées ? Quelles incidences pour les compétitrices et les compétiteurs ? Vaut-il mieux se trouver sur les couloirs latéraux, ou centraux ? Libé vous détaille les enjeux autour des lignes d’eau olympiques.

Une répartition au temps de qualification

Première étape : qui va où ? Lors des finales olympiques, les couloirs ne sont pas attribués par tirage au sort, encore moins choisis par les athlètes eux-mêmes. Leur répartition est basée sur les performances des nageuses et des nageurs lors des manches précédentes. Ainsi, en finale olympique, les plus rapides des demi-finales obtiennent les couloirs centraux, considérés comme les plus avantageux. Le nageur avec le meilleur temps est placé dans le couloir 4, le deuxième dans le couloir 5, le troisième dans le numéro 3, et ainsi de suite, de manière symétrique par rapport au centre de la piscine (couloir 6, puis 2, puis 7,