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«C’est le témoin qui est chronométré, il ne doit jamais perdre de vitesse, même pendant les passages.» Le responsable du relais 4x100m féminin français, Franck Né, pose les bases. Puis la règle : les transmissions doivent impérativement avoir lieu à l’intérieur d’une zone de 30 mètres. Et enfin le geste, spécificité française – à part le Japon «qui nous a copiés» : quand la donneuse, qui arrive pleine balle, est prête à donner le témoin à la receveuse déjà lancée pleine balle, elle lui hurle un signal («hop»).
«La receveuse place alors sa main en arrière, paume vers le bas, le coude fléchi, en cassant le poignet, de manière que la donneuse, qui donnera donc du bas vers le haut, n’ait pas à changer son mouvement de bras», ajoute Franck Né. Un geste qui demande beaucoup d’entraînement, mais nécessaire face aux nations les plus puissantes du sprint comme les Etats-Unis ou la Jamaïque, qui peuvent se permettre d’être moins précises, moins techniques, et de perdre du temps pendant des passages qu’elles préfèrent donc assurer : de haut en bas pour le donneur, la paume vers le haut, le bras tendu, le buste légèrement tourné vers l’arrière pour le receveur.