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Il est l’homme qui murmure à l’oreille des pongistes français. Des premières balles échangées à l’Arena Sud à celle qui a donné ce vendredi 9 août la médaille de bronze aux frères Lebrun et Simon Gauzy, Nathanaël Molin était là, derrière le Français en lice. Pour l’encourager, le recadrer tactiquement, poser un temps mort salvateur. Les paumes ouvertes pour applaudir, jamais le poing fermé pour manifester. Et puis il débarquait en zone mixte, où les journalistes ont rendez-vous avec les champions, après ses poulains. Félix Lebrun avait raconté son match en disant «on» pour l’associer. Nathanaël Molin arrivait, déposait son sac à dos et expliquait ce qu’il fallait avoir vu dans le match qui venait de se dérouler et anticipait celui à venir. Ce vendredi matin, après la victoire des Français contre le Japon pour la médaille de bronze, il a un peu fendu l’armure pour manifester son bonheur. C’était son dernier match des JO de Paris. Il est revenu sur son olympiade, Félix Lebrun, sa gestion des joueurs et l’engouement auquel devra faire face son sport.
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