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Libération
Récit

JO de Paris 2024 : footing sous climat polaire, recrutements d’experts et roubles à volonté, les secrets de l’avènement du «judostan»

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Alors que les Kazakhs, Ouzbeks et consorts enchaînent les succès au Grand Palais éphémère, le monde du judo a vu ces dernières années l’émergence des pays d’Asie centrale, dont les fédérations se sont dotées de budgets mirifiques pour attirer les meilleurs coachs de l’étranger.
Le judoka kazakhstanais Yeldos Smetov, après sa victoire face au Français Luka Mkheidze, à Paris, le 27 juillet 2024. (Kim Kyung-Hoon/REUTERS)
publié le 30 juillet 2024 à 7h00

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Les suiveurs du circuit les appellent «les pays en stan». Du côté du Grand Palais éphémère, où se déroule le tournoi de judo pour la première semaine des Jeux, on n’a vu qu’eux ces derniers jours. Dans les gradins des «observateurs», où se massent les entourages, d’abord, avec ces légions jubilantes d’hommes aux survêtements turquoise et visages taillés à la serpe. Et sur les tapis, surtout : qu’il s’agisse du vétéran kazakh Yeldos Smetov, en or dès l’entame de la compétition, aux dépens du Français Luka Mkheidze. Ou de son compatriote, Gusman Kyrgyzbayev, qui a coupé net les rêves de breloques de Walide Khyar le lendemain. Et que dire de l’Ouzbèke Diyora Keldiyorova, qui sabra net les jambes de l’impératrice japonaise