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Les huées, Joel Embiid s’y attendait. «Beaucoup de gens voient ça comme de la haine, mais je vois ça comme de l’amour et du respect. J’ai vu bien pire», a charrié l’adepte de la provoc vendredi 2 août, après un dernier match de poule où il n’a pas excellé contre Porto Rico (victoire des Etats-Unis 104-83). Après un panier converti, il a porté la main à son oreille, tendue vers les sifflets. Dès le match d’ouverture de «Team USA», les supporteurs français de la salle Pierre-Mauroy avaient proféré à son encontre des «bouh» de rancœur. Histoire de rappeler à l’intérieur américano-franco-camerounais, 30 ans, qu’ils n’ont pas oublié le feuilleton rocambolesque au cours duquel Embiid les a fait tourner en bourrique.
Une saga politico-sportive, dont le tome s’est refermé définitivement le 17 avril, lorsque la star des Philadelphia Sixers a reçu un coup de fil de Grant Hill, ex-gloire NBA des années 90, aujourd’hui manager de «Team USA». Embiid fait bien partie des douze sélectionnés pour int