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Elle a un signe infini tatoué en dessous de la nuque, comme pour annoncer la couleur. Quand on discute avec Mélanie Henique, on se dit qu’elle n’en aura jamais vraiment fini avec les Jeux. Elle avait été privée de bassins à Londres en 2012 car sa discipline fétiche, le 50 mètres papillon, ne figure au programme olympique. Les JO en tête, Henique s’est alors perfectionnée en 50 mètres nage libre, sa deuxième distance de prédilection, pour décrocher des tickets. Et après Rio 2016 puis Tokyo 2021, à Paris, il faudra encore compter sur la nageuse de 31 ans qui lorgne déjà Los Angeles. «Je serai encore là dans quatre ans», balaye-t-elle quand on ose prononcer le mot «retraite». Au Cercle des nageurs de Marseille, où Libé l’a rencontrée au printemps, elle pose fièrement devant les anneaux olympiques peints sur la façade, aveuglée par le soleil de midi.
Rendre au public un morceau de ce qu’il lui apporte
Avant de songer aux prochains plongeons, il faudra tirer son épingle des Jeux parisiens. Le challenge est immense pour Mélanie Henique, alignée sur un 50 mètres nage libre ultra concurrentiel – bien que survolé par la Suédoise Sarah Sjöström, à l’origine d’un nouveau record du monde l’été dernier, à Fukuoka. Ce samedi 3 août, se tiennent les séries et demi-finales. Mélanie Henique, comme l’autre Française qualifiée, Béryl Gast