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Samedi, pendant que la France s’égosille sur le ippon fou de Teddy Riner, Simone Biles déclenche des sueurs glacées à la Bercy Arena. A l’échauffement de la finale de saut de cheval, elle chute lors de son redoutable Biles II, un Yurchenko double carpé arrière ultra-périlleux qu’elle est la seule femme à réaliser. Trop d’élan, trop de hauteur, trop de rotations. Pouf, elle arrive sur le dos. Cinq minutes plus tard, pour son passage, tout est oublié. Nette, précise, elle s’envole plus haut que toutes ses adversaires. La réception est quasi parfaite. Elle écope d’un incroyable 15,7, loin devant la deuxième, sa rivale brésilienne Rebeca Andrade. Les murs de la Bercy Arena tremblent sous les hurlements. Pour la troisième fois à Paris, l’Américaine rafle l’or. Pointe alors ce doute : sommes-nous les figurants d’un film ? Simone Biles existe-t-elle vraiment ?
Décryptage
Impossible d’intervi