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Il y a un truc entre Toulouse et la boxe. Les amateurs de chanson française penseront forcément à Claude Nougaro et ses «quatre boules de cuir» qui «tournent dans la lumière» (pensez à rouler les r). Aujourd’hui, les suiveurs du noble art diront plutôt : Sofiane Oumiha et Billal Bennama. Le premier est un enfant du Mirail, vaste cité en bordure de Toulouse, avec son lot de fantasmes, sales histoires et destins arrachés au déterminisme. Le second a été façonné à Blagnac, les Airbus vrombissant au-dessus de la tête, par un père entraîneur dont les tripes sensibles l’empêchent de regarder les combats de sa progéniture (il boit des cafés seul en attendant le coup de fil post baston du fiston). L’histoire pourrait être plus belle encore pour les deux sudistes, voisins de chambre au village olympique. Tous deux s’apprêtent, ce mercredi et jeudi, à disputer une finale dans l’écrin de Roland-Garros, où l’on ne battra pas que la terre, l’espace d’une semaine.
Sports de combat
Capitaine de l’escouade des pugilistes tricolores baptisée «Team Renaissance» – référence au trou d’air tokyoïte (zéro podium) –, Oumiha s’offre ainsi sa seconde finale olympique, chez