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JO de Paris 2024 : la vague de Teahupo’o, «c’est la belle et la bête, un monstre parfait»

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JO Paris 2024dossier
Considérée comme l’un des spots les plus dangereux du circuit de surf, berceau de la discipline, la vague tahitienne s’est déchaînée lundi au point de provoquer la suspension des épreuves. Le lieu nourrit les ambitions des Polynésiens en compétition, Vahine Fierro et Kauli Vaast.
Le Sud-Africain Jordy Smith lors des entraînements à Tahiti le 23 juillet. (Ben Thouard/Reuters)
publié le 31 juillet 2024 à 5h59

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Dans le fracas de Teahupo’o, on n’entend pas claquer les dents. Et pourtant, tous les surfeurs racontent à quel point ils sont morts de trouille quand ils s’approchent du mythe. La vague la plus dangereuse du monde, c’est un panneau (rouge) qui le dit, planté dans le sable (noir) du petit village tahitien où se déroulent depuis samedi 27 juillet les épreuves de surf des JO de Paris, à près de 16 000 km de la capitale. Tout autour, des pyramides vertes – ou des morceaux de Toblerone, c’est selon –, réminiscences d’anciens volcans, qui plongent dans un lagon cristallin. Idyllique. Et trompeur.

Teahupo’o, «c’est la belle et la bête. Elle est connue pour être un monstre mais c’est un monstre parfait», disait joliment Vahine Fierro, de passage à Paris mi-juin, avant de retrouver aisément en huitième de finale ce mercredi 31 juillet face à sa coéquipière tricolore Johanne Defay. Pour apprendre à connaître «sa vague», la Tahitienne a att