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Sonné

JO de Paris 2024 : le marteau polonais prend un coup sur la tête, mais espère reprendre ses esprits avec la finale femmes

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JO Paris 2024dossier
Après le flop des lanceurs polonais, incapables d’accrocher le podium, c’est au tour des femmes de s’affronter en finale mardi 6 août. Pour le pays à la solide culture des lancers, issue de l’ex-bloc soviétique, un échec de la championne olympique en titre Anita Wlodarczyk serait douloureux.
Malgré son piètre résultat en qualification et une préparation compliquée, Anita Wlodarczyk se veut optimiste : «Ce n’était pas ma journée. J’en ai sous le pied.» (Pawel Kopczynski/REUTERS)
publié le 6 août 2024 à 7h23

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Tout fout le camp au lancer du marteau. Si on ne peut même plus compter sur les Polonais pour emballer l’affaire… En 2000, à Sydney, Szymon Jerzy Ziolkowski et Kamila Skolimowska réalisaient le doublé en or chez les hommes et les femmes. Depuis 2012, sur toutes les compétitions mondiales, les lanceurs polonais étaient sur le podium. Et depuis 2016, toujours sur la plus haute marche. Mais dimanche 4 août au soir, Wojciech Nowicki et Pawel Fajdek, 35 ans tous les deux, s’y sont cassé les dents. Anita Wlodarczyk, triple championne olympique (2012, 2016 et 2021), 39 ans dans deux jours, tentera de rattraper le coup ce mardi soir chez les femmes, mais on y croit mollement : elle a terminé dernière du concours de qualification dimanche et la concurrence est redoutable.

Il y a quelques mois encore, le marteau polonais était érigé comme un modèle. «Les lanceurs polonais sont dans l’armée et ils sont payés à s’entraîner, jalousait par exemple le lanceur français Quentin Bigot, qui n’a pas pu se qualifier pour Paris après avoir été opéré d’une hernie discale. Comment on veut assurer, nous, derrière ? En Pologne, il y a une culture des lancers,