C’est tellement rare qu’on a envie de souligner l’info avec trois surligneurs fluos, de marquer la date d’un anneau olympique : un communiqué (en grande partie) positif du ministère de l’Intérieur sur Paris 2024. C’est arrivé mardi 28 mai au soir, avec l’envoi d’un premier bilan du parcours de la flamme olympique, depuis son départ de Marseille début mai.

«Le relais de la flamme olympique continue de sillonner la France avec un niveau de protection inédit qui permet à cette belle fête populaire de se dérouler sans incident majeur», souligne le ministère. Au total, 610 000 personnes ont assisté au passage du relais depuis le 8 mai.

Entre 1 000 et 1 500 policiers et gendarmes sont mobilisés chaque jour pour sécuriser l’événement rappelle le ministère, qui complète ce communiqué par des données plus traditionnelles : il y a eu pendant ces vingt jours «110 actions de contestation» entravées ainsi que l’interpellation de 78 personnes souhaitant «perturber le relais».

A ce jour, 393 000 enquêtes administratives de sécurité ont été réalisées, dont 16 000 sur les relayeurs et 17 000 sur les personnels chargés de l’organisation des «cérémonies du chaudron». Ces enquêtes «ont permis d’écarter 1 550 personnes, dont 33 relayeurs et 31 personnels chargés de l’organisation des cérémonies du chaudron». «Plus largement, 41 fichés S et FSPRT ont été écartés de l’organisation des Jeux olympiques et du relais de la flamme», ajoute le ministère.

Au total, le «feu» olympique va passer entre les mains de 10 000 «éclaireurs» dans 400 villes de France, pour terminer sa route au bord de la Seine, le 26 juillet, et embraser la vasque lors de la cérémonie d’ouverture des JO 2024, les troisièmes Jeux parisiens après 1900 et 1924.