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JO de Paris 2024 : le nageur Léon Marchand veut «tout donner» pour son inédit doublé mercredi

Après ses demi-finales du soir, le nageur français croit plus que jamais en ses chances de médailles sur 200m papillon et 200m brasse. Il a néanmoins conscience que le Hongrois Kristof Milak sera un adversaire redoutable sur la première épreuve.
Léon Marchand, s'est qualifié pour les finales des 200m papillon et 200m brasse ce mardi, dans le bassin de la Défense Arena. (Denis Allard/Libération)
publié le 30 juillet 2024 à 23h23

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Un doublé pour l’histoire. Comme il le rêvait, Léon Marchand s’est qualifié mardi soir pour les finales des 200m papillon et 200m brasse. Deux courses sur lesquelles il visera mercredi 31 juillet une médaille d’or, dans la foulée de son titre sur 400 m 4 nages dimanche. Et il y croit plus que jamais, a-t-il expliqué au micro de France 2. «On ne sait pas trop si c’est réaliste ou pas tant qu’on ne l’a pas fait. Ce matin, je me suis rendu compte que c’était vraiment possible. Et après le 400 m 4 nages, Bob [Bowman, son coach, ndlr] m’a dit “bon allez, on l’a fait”. Donc on a senti que j’étais en forme et capable de le faire. Là, je suis en finale sur les deux courses, c’est génial.»

Dominateur en brasse, en ayant nagé à une seconde du record de France, il est en revanche moins serein sur le papillon, où le Hongrois Kristof Milak a remporté les deux manches du jour, en série puis en demi-finale. «Ce soir j’ai essayé de me libérer, je fais un bon 200 pap, 1′53″50, c’est vraiment un de mes meilleurs [temps]. Je suis très bien jusqu’aux 150 mètres, après le dernier 50 ça pique un peu. Je vais tout donner demain pour essayer d’aller le chercher, mais voilà [Kristof Milak] est un très grand adversaire, ça va être un gros challenge pour moi.»

Marchand a aussi répété l’importance qu’a joué la ferveur du public dans ses performances. «Je n’ai jamais connu [cette ambiance], et là je l’ai vécue quatre fois aujourd’hui. C’est pour ça que j’adore faire plusieurs courses. On a tellement de chance de faire les Jeux en France. J’en profite au maximum.»