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Que les choses soient claires : Noah Lyles n’est pas Usain Bolt. Son penchant pour le show, parfois excessif, n’y change rien. La comparaison ne résiste pas à la lecture des palmarès. Elle s’arrête surtout très vite lorsqu’il est question de tenter de découvrir quelle nature d’homme se cache derrière le champion.
Retraité de la piste après les mondiaux de Londres en 2017, Usain Bolt a quitté l’athlétisme avec un excédent de bagages. Trois doublés 100-200 m consécutifs aux Jeux olympiques, deux records du monde individuels – 9″58 et 19″19 – solidement accrochés malgré les progrès de la technologie nichée dans les chaussures des sprinteurs. Noah Lyles accuse un retard qui semble insurmontable. A 27 ans, il compte «seulement» un doublé aux championnats du monde, en 2023 à Budapest, et une médaille d’or olympique sur 100 m, décrochée pour un souffle dimanche 4 août au Stade de France. La finale du 200 m, ce jeudi 8 août au soir, lui en apportera peut-être une de