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L’entrée dans l’eau, c’est l’ultime phase du plongeon, la dernière impression laissée aux juges qui est donc forcément décisive dans les notes qu’ils vont attribuer. Après leur impulsion et leurs figures, l’objectif pour les plongeurs est d’entrer dans l’eau verticalement et en générant le moins d’éclaboussures possibles. Pour ce faire, ils recourent à la technique du «trou».
Dans la majorité des sauts, ce sont les bras des plongeurs qui pénètrent les premiers dans l’eau, et il s’agit littéralement de créer alors un trou à l’aide de leurs mains. Les athlètes placent une main face à l’eau, et l’attrapent avec l’autre main, posée par-dessus. Le plat des mains perce la surface de l’eau, et l’idée est de faire rentrer tout le corps dans le «trou» ainsi formé.
Les plongeurs entrent dans le bassin avec une telle vitesse que leurs mains emportent, en profondeur, les troubles subis par l’eau. Une fois le buste immergé, ils écartent fortement les bras pour emmener ces troubles au fond avec eux et les répartir sur les côtés, ce qui limite au maximum les éclaboussures. Enfin, lorsqu’ils sont complètement immergés, les plongeurs «se cassent» (se plient) et effectuent une sorte de roulade. Grâce à ce mouvement, à 2 ou 3 mètres de profondeur, ils repoussent encore plus l’eau vers le fond.
Ce geste nécessite d’avoir le corps bien vertical, avec les bras, le buste et les jambes parfaitement alignés. De fait, les plongeurs ne peuvent pas être trop larges, trop musclés, sinon il est impossible de faire entrer leur buste dans le trou. De plus, il ne faut pas être trop grand, car un corps long, même s’il est bien gainé, se tord plus facilement quand il percute l’eau. La maîtrise du trou vient avec l’expérience. A force, le corps se place naturellement dans le bon angle en fonction du saut et de la quantité de rotations.