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«C’est simple : plus on est proche du terrain, moins on trouve de femmes.» La formule est lapidaire, c’est dans son caractère. Mais Béatrice Barbusse, sociologue spécialiste du sport et du genre, l’une des rares femmes à avoir dirigé un club pro masculin (Ivry Handball), et actuelle vice-présidente de la Fédération française de handball, ne fait que pointer une évidence : au bord des terrains, des piscines ou des pistes, le constat est le même, une minorité de femmes cornaque et chuchote à l’oreille des sportifs. Si les Jeux olympiques de Paris 2024 se vantent d’être les premiers à afficher une parité parfaite côté athlètes, soit 5 250 femmes et autant d’hommes, chez les coachs, le plafond de verre est toujours bien hermétique.
A Tokyo, en 2021, les femmes représentaient seulement 13 % des entraîneurs présents aux JO, toutes nationalités confondues, soit seulement deux points de plus qu’à Rio en 2016 (11 %). Et si on ignore encore quelle sera la répartition sexuée exacte de la fonction lors des Jeux de Paris, tout indique que l’écart ne devrait pas se résorber.
Au sein de la délégation frança