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Un rappel, avant d’aller plus loin : Léon Marchand a 22 ans. L’âge de la découverte, pas encore celui de la maturité. Depuis sa folle soirée du mercredi 31 juillet, marquée par un doublé 200 m brasse-200 m papillon dont la piscine de la Défense Arena peine encore à se remettre, il est pourtant déjà entré dans l’histoire du sport français, des Jeux olympiques et de la natation mondiale. A seulement 22 ans. Prodigieux, au sens le plus littéral.
Parmi les plus grands
La France, d’abord. Avec ses trois médailles d’or, Léon Marchand s’est hissé au sommet de l’histoire olympique, à un étage où étaient entrés jusque-là seulement deux hommes. L’un connu, Jean-Claude Killy, triple médaillé d’or en ski alpin aux Jeux de Grenoble en 1968. L’autre nettement moins, Paul Masson, lui aussi trois fois titré sur une même édition, en cyclisme, aux Jeux d’Athènes en 1896. Autant dire à la préhistoire. Les autres, tous les autres, qu’ils aient pour nom Marie-José Pérec, Teddy Riner, Laure Manaudou, Martin Fourcade ou Tony Estanguet, n’ont jamais pu réussir pareil tour de force. Leur palmarès, ils l’ont construit pierre après pierre, sur plusi