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Léon Marchand était un ovni. On l’a définitivement perdu, quelque part tout là-haut dans les cieux de la natation. Le frêle blondinet qui se gelait dans sa piscine toulousaine est devenu un champion hors norme, qui vient d’inscrire son nom dans la légende. Dimanche, Léon Marchand a entamé un marathon de six jours d’épreuves individuelles de la meilleure des manières. En s’alignant sur sa spécialité, le 400 m quatre nages, où un titre olympique lui était promis de longue date. Avant deux autres médailles en deux heures mercredi et son nouveau défi, le 200 m quatre nages, ce vendredi 2 août. Retour sur cette longue et folle semaine.
Dimanche 28 juillet
20h30 : trop fastoche
Il y a Léon Marchand et il y a les autres. Difficile de mieux résumer cette finale du 400 m quatre nages. Quand on le regarde parcourir ses longueurs, ça a l’air presque facile. On le voit sortir la tête de l’eau 3 mètres plus loin que certains concurrents et on sait que plus personne ne pourra le rattraper. Le suspense aura tenu une grosse minute, pas plus. Il touche le mur avec presque un demi-bassin d’avance sur ses poursuivants. Hurlements du public : son héros de 22 ans, le Français parti s’entraîner aux Etats-Unis, vient d’écrire la première page de son histoire olympique. Et d’en ajouter une incroyable à l’histoire du sport mondial. Et ça aurait pu