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Après cinq petites minutes à les regarder s’entraîner, on commence soi-même à s’épuiser. Ces filles-là pratiquent le sport considéré comme le plus éprouvant de toutes les disciplines olympiques (c’était l’avis de six médecins du sport interrogés par les médias américains au moment des Jeux de Tokyo). Cet été, pour la première fois, l’équipe de France féminine de water-polo disputera le tournoi olympique, lors de Jeux qui seront, pour la première fois, paritaires. Si les poloïstes françaises doivent leur qualification au fait que Paris les organise, elles comptent bien prouver qu’elles méritent leur place parmi les meilleures.
Lorsque nous rencontrons les Bleues fin mars à l’Insep, temple de la préparation olympique, c’est d’abord au bord du bassin. Elles, dans l’eau, ne cessent d’enchaîner les passes, les longueurs, le travail devant les cages. Les joues rougissent, le rythme cardiaque s’accélère, l’essoufflement est permanent. Le long de la piscine, un homme trépigne : «Plus vite, les filles, plus vite», crie-t-il en direction