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«Il faudra être plus courageuse au Stade de France.» Arrivée à une prometteuse 2e place (en 9′05′'01, nouveau record de France) du 3 000 m steeple du meeting de Paris le 7 juillet, Alice Finot en a tiré les derniers enseignements possibles avant les Jeux où, comme elle l’affiche depuis belle lurette, elle vise une médaille. Le défi est relevé vu la concurrence africaine, mais relevable pour la sixième performeuse mondiale de la saison, toute récente championne d’Europe, cinquième aux mondiaux en 2023. Tout en espérant une course tactique, donc moins rapide qu’en meeting, elle se prépare donc à prendre tous les risques. «Je me suis toujours sentie légitime à aller chercher des choses, déroulait-elle quand nous l’avions rencontrée en mars, alors qu’elle revenait d’un footing dans la neige de Tignes où l’équipe de France était en stage. Et je me dis qu’au pire, ce sera des regrets, mais je vais tenter. J’ai l’habitude de sortir de ma zone de confort, en athlé et dans le reste de ma vie. En général ça se passe bien et mon cerveau est habitué, il n’a plus peur de prendre des risques.» Mais des risques jaugés au cordeau, car cette ingénieure de formation n’est pas une tête brûlée. Ses décisions, elle les soupèse dans des fichiers Excel.
Une cavalière + une coureuse sur route + un petit côté badass = à elle le 3 000 m steeple
Le choix de sa discipline est pragm