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Les frères et sœurs Ingebrigtsen sont sept. Il était donc moins cher de les envoyer courir que de leur payer des skis, comme l’aurait voulu l’habitude norvégienne. Auraient-ils fait de l’ombre aux frères Boe ? En tout cas trois d’entre eux en ont tiré leur épingle du jeu, trio de caractère uni sur la piste, mais aussi pour faire la fête et jusque dans la tourmente.
Trois photos en témoignent. La première date du 4 octobre 2019, avant la finale des mondiaux qui allait entériner le passage de témoin des deux aînés, Henrik et Filip (champions d’Europe du 1 500 m, respectivement en 2012 et 2016) à leur petit frère, Jakob, lui aussi champion d’Europe du 1 500 m (2018, 2022), tellement plus que ça (champion olympique, double champion du monde) et parti pour bien plus encore, cet été à Paris. Les deux grands entourent le plus jeune, qu’ils ont toujours dorloté, ce gamin de 19 ans, là, qui tire la langue et s’apprête à les semer (il finira cinquième du 5 000 m, Filip abandonnera et Henrik terminera avant-dernier). Un an auparavant, l’aîné s’enflammait : «Jakob est tellement fort ! Il est né pour courir.»
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La seconde photo, publiée sur Facebook, date de