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Emotion partagée. A l’issue de la finale de basketball, dont les Etats-Unis sont sortis vainqueurs face aux Français (98-87), Victor Wembanyama n’a pas pu retenir ses larmes. Une fois le buzzer annonçant la fin du match, l’athlète de 2 mètres 24 s’est dirigé vers le banc de touche, dont il est revenu en pleurs. Une image forte qui clôture ce premier grand rendez-vous dans la carrière du prodige français.
Wemby se sera montré à la hauteur du défi. Le rookie de 20 ans s’est hissé en haut du tableau de score (26 points, 7 rebonds), au-dessus de grandes stars américaines du basket, comme LeBron James, Stephen Curry ou Kevin Durant. C’est d’ailleurs avec ce dernier que Wembanyama s’est entretenu à la fin du match. Une de ses idoles de jeunesse.
𝗥𝗲𝗻𝗱𝗲𝘇-𝘃𝗼𝘂𝘀 𝗲𝗻 𝟮𝟬𝟮𝟴, 𝗰𝗵𝗮𝗺𝗽𝗶𝗼𝗻. Comme beaucoup d'entre nous, Wemby n'a pas réussi à retenir ses larmes 🥺🥺🥺#Paris2024 en intégralité, c'est uniquement sur Eurosport via Max, Canal+ et nos autres partenaires pic.twitter.com/7oRn3Vt0L9
— Eurosport France (@Eurosport_FR) August 10, 2024
«Je n’ai pas un sentiment de gâchis, on a réussi à faire quelque chose», a déclaré le basketteur après le match, «si ce n’était pas cette fois, ce sera la prochaine. Il faut continuer à être des chiens, continuer à imposer notre rythme. Comme on a fait toute la compétition : être nous-mêmes. Chaque fois qu’on a été nous-mêmes, personne n’a pu nous arrêter».
Analyse
Le basketteur a, à la fin du match, trouvé le chemin vers les bras de sa mère, la coach Elodie de Fautereau, qui se trouvait dans les gradins. Il l’a longuement étreinte devant une nuée de smartphones qui immortalisaient le moment.
Comme lui, Isaïa Cordinier a laissé transparaître son émotion après la défaite. Cette grande révélation des Jeux de Paris 2024 a aussi terminé cette rencontre en larmes. Son coéquipier, Evan Fournier, reconnaissait : «Bon, ils sont très forts, mais à la fin ce que Steph [Curry, auteur de quatre paniers à trois points en trois minutes, ndlr] fait c’est très, très fort… C’est comme ça. On a tout donné, on n’a pas à rougir. C’était incroyable.»