Menu
Libération
Marche athlétique

JO de Paris 2024 : les marcheurs, la nuit à la maternité, la fraternité et le «bruit dans la tête»

Article réservé aux abonnés
Parmi les disciplines les moins médiatisées de l’athlétisme, le 20 km marche en a ouvert le bal ce jeudi 1er août. Récit commenté de la matinée qui a vu la Chinoise Jiayu Yang et l’Equatorien Brian Daniel Pintado couronnés en or.
Lors du 20 km marche hommes des Jeux olympiques de Paris, le 1er août 2024. (Vadim Ghirda/AP)
publié le 1er août 2024 à 15h49

Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement notre newsletter Libélympique tous les matins pendant les Jeux.

Les compétitions d’athlétisme ont débuté ce jeudi matin 1er août entre le Trocadéro et la tour Eiffel par les deux 20 km marche (hommes et femmes). Assurément pas les épreuves les plus médiatisées de ce sport, ce qui explique aussi que les organisateurs les aient placées en éclaireur. Quatre instantanés pour mieux comprendre la discipline et ceux qui la font vivre.

9 heures : «Qu’est-ce que vous êtes prêts à accepter ?»

On n’y a pas compris grand-chose. Sans doute touché au mollet, l’Italien Massimo Stano a dévalé les trois derniers kilomètres comme s’il jouait à la marelle sans qu’aucune pénalité ne tombe. Or le règlement est clair : toujours garder un pied en contact avec le bitume. «Et sur chaque photo, vous voyez l’athlète en lévitation», s’amuse un ancien juge. Le marcheur qui sort de nulle part et passe au travers des pénalités, ça n’existe pas. Tu dois te montrer aux juges internationaux, ma technique est celle-ci, je suis untel… Les athlètes et les entraîneurs débriefent sans arrêt avec ceux qui les jugent. J’ai même vu Yohann Diniz [champion