Menu
Libération
Malheureux aux Jeux

JO de Paris 2024 : les maux bleus de l’athlétisme français au Stade de France

Article réservé aux abonnés
Dans une ambiance survoltée et parfois intimidante, les athlètes tricolores affrontent une pression difficile à anticiper et ne parviennent pas, pour le moment, à atteindre les podiums. Rénelle Lamote s’est quand même emparée ce lundi d’une très belle 5e place sur 800m.
Arrivée cinquième pour sa première finale olympique du 800 m, Rénelle Lamote aurait aimé atteindre le podium : «Je reste fière d’avoir représenté la France, mais je suis triste pour mon staff, mes proches, le public… J’aurais voulu leur offrir l’émotion d’une médaille.» (Andrej Isakovic/AFP)
publié le 5 août 2024 à 23h37

Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement notre newsletter Libélympique tous les matins pendant les Jeux.

L’idée n’est pas de plomber l’ambiance. Et à mi-parcours à peine, l’heure du bilan est loin d’avoir sonné. Mais il faut le reconnaître, pendant que c’est la fête sur les kayaks et les vélos, dans les piscines et les dojos, l’équipe de France d’athlétisme rame sévère. Le sport roi, la plus grosse délégation parmi les sports français… ça ne veut pas. A l’image de la lanceuse du disque Mélina Robert-Michon, qui est totalement passée à côté de sa finale lundi 5 août, finissant douzième et dernière. «J’ai essayé de me protéger du bruit et de l’ambiance et je me suis peut-être du coup trop coupée de tout, j’ai trop voulu m’appliquer au lieu de me laisser porter», analyse celle qui boucle ainsi ses septièmes JO d’affilée.

Heureusement, certains sont sortis du lot pour redonner un peu de fougue bleue au public du Stade de France: Jimmy Gressier (10000 mètres), Aurélien Quinion (20 km marche), Clément Ducos (400m haies), Anaïs Bourgoin (800m), Hélène Parisot (200m) et surtout