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Souvenirs

JO de Paris 2024 : les pépites histoires des envoyés spéciaux de «Libé»

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Exploits des athlètes, discussion avec les coachs, rencontres avec les volontaires… Retour sur deux semaines électrisantes avec les souvenirs personnels des journalistes de «Libération» qui ont couvert l’olympiade.
La gymnaste franco-algérienne Kaylia Nemour à Paris le 4 août. (Loic Venance/AFP)
publié le 12 août 2024 à 7h17

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Depuis le 24 juillet et l’entrée en lice des potes d’Antoine Dupont en rugby à VII – point de départ aussi, et hélas, des «Que je t’aime» dégoulinant des enceintes olympiques dès qu’un Français faisait mine de gagner un truc –, ils ont perdu leur sommeil et des hectolitres de sueur. Pédalé jusqu’au Bourget et pétaradé jusqu’à Saint-Quentin-en-Yvelines. Mangé des chips à 133,33 euros le kilo (pour de vrai : c’était à 4 euros le sachet de 30 grammes, on a calculé) et leur chapeau au jeu des pronos. Mini-récits d’accrédités à la première personne du singulier (et par ordre alphabétique).

Bonjour et merci

Je n’ai pas pu retenir, pendant quinze jours, une irrépressible envie de dire bonjour. Bonjour madame, bonjour monsieur, bonjour à tout le monde en arrivant. Au revoir et bon courage en partant. Aux flics qui suent sous le soleil. Au chargé de la sécurité, presque désolé de devoir te passer à la poêle à frire parce que ta montre a bipé en passant ton 2574e portique. A ce volontaire, même s’il t’a imposé de taper un semi-marathon parce qu’il ne savait pas où était l’entrée des journalistes au Grand Palais. Aux chauffeurs de bus qui nous conduisaient tout sourire au