Inscrivez-vous pour recevoir gratuitement notre newsletter Libélympique tous les matins pendant les Jeux.
Ce sont des petits morceaux de métal dont les athlètes raffolent presque autant que les médailles. A Paris, les pin’s sont partout. Dans les artères du village olympique, dans les travées des sites de compétition. «Je profite à fond, au village j’échange mes petits pin’s, c’est super», se réjouit la judoka et championne olympique en titre Clarisse Agbegnenou quand Auriana Lazraq-Khlass brandit fièrement son accréditation Paris 2024 constellée de petites broches sur Instagram : en vrac, des breloques aux couleurs du Danemark, du Pérou, de la Jamaïque. «J’ai pas perdu mon temps», commente la jeune heptathlonienne ravie de participer à la tradition pour ses premiers JO.
L’affaire est loin d’être une nouveauté. Le petit objet épinglé était déjà là en 1896, lors des premières olympiades de l’ère moderne organisées en Grèce. A l’époque, il était en bois et les athlètes et les juges devaient l’arborer pour être identifiés. Un signe distinctif qui perdure jusque dans les seventies, avant que le pin’s ne voie son usage transformé par les collectionneurs.