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JO de Paris 2024 : les sportives ne veulent plus se laisser dicter leurs règles

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JO Paris 2024dossier
A mesure que la parole se libère et que la recherche avance, l’impact du cycle menstruel est désormais reconnu comme un facteur de performance. Des Françaises en lice racontent comment elles ont intégré ce paramètre à leur préparation.
Selon une enquête du ministère des Sports et de l’Insep en 2021, 14% des athlètes de haut niveau présentaient une absence de règles et 55% souffraient de troubles du cycle. (SilviaJansen/Getty Images)
publié le 3 août 2024 à 12h01

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A l’approche des Jeux olympiques de Paris, Mélanie De Jésus Dos Santos comptait les jours. Calculait ceux qui la séparaient du premier jour de ses règles. Mi-juillet lors de la présentation de l’équipe de France de gymnastique, la Martiniquaise anticipait : «Si elles arrivent pendant les JO, je sais que je serai fatiguée, que j’aurai mal au ventre. Mais je connais mieux mon corps qu’à Tokyo, maintenant, je sais gérer», racontait la jeune pépite éliminée des Jeux prématurément fin juillet. Flux abondants, fatigue, maux de ventre ou encore baisse de moral : les sportives parlent désormais de plus en plus ouvertement des symptômes, brisant le tabou de cette spécificité féminine, et intègrent le cycle menstruel dans leur préparation avant les grands enjeux.

En août 2023, la sprinteuse Rénelle Lamote s’en ouvrait sur les réseaux sociaux en marge d’un meeting à Londres : «Je suis ballonnée, j’ai pris plus d’un kilo d’eau cette semaine, donc je n