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Elles ont regardé la Seine comme si de rien n’était, elles ont resserré leurs lunettes de nage et au top donné par le starter, les 54 participantes du triathlon féminin de Paris 2024 ont plongé dans le fleuve. Tout le monde, depuis le milieu de la nuit l’assure : les eaux de la Seine sont – enfin – conformes aux normes internationales après des mois d’incertitudes et le report de deux entraînements.
Deux boucles de 750 mètres dans la Seine étaient prévues pour atteindre 1,5 kilomètre au total. Dans le sens du courant à l’aller, à contre-courant au retour, dans un fleuve dont le débit est beaucoup plus élevé que ce à quoi les athlètes sont habitués.
Vu les orages qui ont éclaté dans la nuit au-dessus de Paris et la pluie qui continuaient d’inonder la capitale à quelques minutes du départ, il s’agissait probablement de l’unique fenêtre de tir dont les organisateurs disposaient, les intempéries étant susceptibles de faire remonter les niveaux de pollution dans les heures qui viennent.
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— World Triathlon (@worldtriathlon) July 31, 2024
⏱️ 00’00”
📍 Swim Start
📖 THATS IT - the @paris2024 start horn gets the women’s triathlon underway!!
Standby for updates, there’s two hours of unmissable action ahead 👀 pic.twitter.com/OkCXCTWoZk
Les contraintes liées aux tests de l’eau sont bien commodes. Il faut à peu près une quinzaine d’heures entre la captation des relevés d’eaux et leurs résultats. Les résultats qui font foi pour ce mercredi matin sont donc ceux réalisés via des prélèvements effectués mardi midi. Depuis de l’eau a coulé sous le Pont Alexandre III. Mais celle du jour est-elle vraiment conforme ?
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En tout cas, il n’est plus question d’un duathlon, une solution de dernier recours, extrêmement rare, dont ne voulaient pas entendre parler les principaux acteurs. Et ils sont six Français mercredi à pouvoir espérer une médaille : Cassandre Beaugrand, Emma Lombardi et Léonie Periault chez les femmes, Dorian Coninx, Léo Bergère et Pierre Le Corre chez les hommes.
Après les nageuses, les hommes s’élanceront à 10h45, du même endroit. La course masculine devait se tenir mardi, mais elle avait été reportée pour des «raisons sanitaires», les taux de bactéries relevés «à certains endroits» du parcours étant «encore supérieurs aux limites acceptables».