Trois ans après leur invraisemblable sacre olympique japonais et trois sélectionneurs plus loin, les volleyeurs tricolores retrouveront l’ivresse d’une finale aux Jeux. Ça n’étonnera pas grand monde, entre l’invincibilité des Bleus lors des qualifications à l’automne ou leur récent sacre en Ligue mondiale. Pour autant, il s’agit d’un sport volatile, où tout le monde bat tout le monde d’une compétition sur l’autre. Ce mercredi 7 août dans l’Arena Paris Sud, porte de Versailles, la sélection italienne a été emportée (25-20, 25-21, 25-21) en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, spectatrice de son propre match.
L’histoire de cette sélection tricolore est à la fois attachante et insaisissable, même pour les joueurs qui la composent. Par la grâce de quelques-uns, comme Trévor Clévenot, Benjamin Toniutti et Earvin Ngapeth, elle ne vit jamais aussi bien que sur les chemins de traverse, ceux qui s’écartent des voies consacrées par le volley international depuis la nuit des temps. Ça tient à la fois du millefeuille et de la pochette-surprise. Le grand dessein tricolore n’est pas de dérouler un fil tactique, ou de ci