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JO de Paris 2024 : Macron, le «je» olympique

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Le Président a suivi de près les préparatifs des Jeux, que la France a obtenus au tout début de son premier mandat. A six mois de la cérémonie d’ouverture, il voit l’événement comme un de ses grands-œuvres, de nature à laisser un héritage.
Emmanuel Macron avec Amélie Oudéa-Castéra, ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques, à l'Insep, mardi 23 janvier 2024. (Albert Facelly/Libération)
publié le 26 janvier 2024 à 17h01

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Pour un soir d’automne, il fait anormalement chaud. Emmanuel Macron rentre d’une rencontre pour féliciter le comité d’organisation de la Coupe du monde de rugby : la compétition qui sert de galop d’essai aux Jeux olympiques de Paris se déroule sans aucune anicroche dans tout le pays depuis près de deux mois. Ce 19 octobre, le Président a-t-il des fourmis dans les jambes ? Ou, en inspecteur des travaux pas tout à fait finis, veut-il tout vérifier par lui-même ? Sur les quais de Seine, le convoi présidentiel s’arrête : Macron décide de rentrer à pied et en profite pour discuter avec les bouquinistes parisiens, qui ne digèrent pas le traitement que Paris 2024 leur réserve. Pour des raisons de sécurité, leurs boîtes vertes iconiques doivent être démontées avant la cérémonie d’ouverture du 26 juillet. Entre chien et loup, Macron écoute les doléances. Mais cette cérémonie, il la veut. Entre prouesse technique et pari artistique XXL, le défilé inaugural se déroulera sur des bateaux descendant la Seine : 10 000 athlètes, 170 embarcations, six kilomètres de son et lumière hors des stades, une