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Mais à qui appartient vraiment la médaille d’or du sabre féminin remportée ce lundi 29 juillet par Manon Apithy-Brunet ? La lauréate du premier titre olympique en individuel pour une escrimeuse française depuis Laura Flessel, en 1996, dit que c’est aussi celle de son adversaire en finale, sa compatriote Sara Balzer. Mais la grandissime favorite a été dominée par Apithy-Brunet au terme d’une journée qui les a vues avancer dans un parallélisme étonnant, avant qu’elles ne se croisent pour leur ultime assaut de la journée.
Elle s’affichait comme ça au Grand Palais, la championne olympique de 28 ans : spontanée et partageuse, rieuse et décontractée. «Solaire, pétillante et géniale», décrit son mari Boladé Apithy, qui, comme elle, manie le sabre pour l’équipe de France. Ce titre, Manon Apithy-Brunet est bien allée se l’arracher toute seule. A sa manière, sans se poser de questions, à la cool toute la journée comme elle l’a montré sur la piste, alors que Sara Balzer restait enfermée dans sa bulle de concentration. «Je ne sais pas comment elle fait, rigole la championne olympique. Moi, il faut que je me libère au bout de cinq minutes. Je me concentre en arrivant sur la piste.»
«Je n’arrive à rien, je suis nulle»
Pourtant, tout au long de sa carrière, celle qui a signé, au nom de la solidarité