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Le destin est-il un rail d’acier ou une ligne dans le sable ? A défaut d’y répondre, reposons la question dans sa dimension sportive, telle qu’on l’a vue, ce mercredi 31 juillet, sur les tatamis de l’Arena Champ-de-Mars. A quel moment les deux versants de la chose (déterminisme versus libre arbitre, croire en soi ou croire en Dieu) viennent parasiter ce que les préparateurs mentaux appellent la «performance» ? Et, in fine, définir la version comptable du destin : le palmarès.
Engagée côté tricolore chez les moins de 70 kilos, Marie-Eve Gahié est éminemment croyante – «Jésus est ma force» lui tient de biographie Instagram. Après son élimination express lors du match de repêchage (sur une clé de bras placée par la Belge Gabriella Willems), elle s’avance joues humides, hoquetante. «Je voulais dire que je suis hyper reconnaissante d’être là et je remercie Dieu», pose la double championne d’Europe, qui avait réalisé l’exploit d’aller chercher un titre aux Mondiaux de Tokyo, en 2019. La pression a-t-elle eu raison de celle que les observateurs attendaient sur