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La pression, il ne connaît pas. Là où d’autres flanchent à l’approche des grands rendez-vous, Maxime Grousset aborde les échéances avec une décontraction telle qu’elle pourrait agacer. «Si j’ai un atout, je dirai que c’est le fait de ne pas être stressé par la compétition», résume le nageur de 25 ans. «Cette sérénité me permet d’être au rendez-vous au bon moment. J’aime la compétition et j’aime le défi.» Même la pression qui teint ces JO organisés au pays ne le fait pas vraiment frémir. «Je sais que les gens ont des attentes vis-à-vis de moi, et tant mieux. Mais je fais les Jeux pour moi, donc ça ne me fait pas peur. J’ai même hâte de ressentir cette pression parce que je sais que ça va m’élever au plus haut niveau.»
Libé l’a rencontré fin mars, au bord de la piscine de l’Insep où il est comme un poisson dans l’eau, pour s’y entraîner depuis six ans. Maxime Grousset sortait du Giant Open, un meeting international organisé dans les Yvelines, pendant lequel il a connu «une baisse de régime», comme il le concédait volontiers. Mais il croyait en s