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JO de Paris 2024 : Mélina Robert-Michon et Florent Manaudou désignés porte-drapeaux pour la cérémonie d’ouverture

Les deux athlètes expérimentés ont été désignés ce jeudi 11 juillet porte-drapeaux de la délégation française pour le lancement des Jeux le 26 juillet. Pour les paralympiques, ce devrait être Nantenin Keïta et Alexis Hanquinquant.
Mélina Robert-Michon et Florent Manaudou. (AFP)
publié le 11 juillet 2024 à 21h12

Une lanceuse de disque et un nageur porteront les couleurs de la France le soir du 26 juillet. Le comité national olympique et sportif français a annoncé ce jeudi 11 juillet la désignation de Florent Manaudou et de Mélina Robert-Michon comme porte-drapeaux le soir de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris. Pour les Jeux paralympiques, la para-athlète Nantenin Keïta et le paratriathlète Alexis Hanquinquant devraient eux être désignés porte-drapeaux pour le 28 août et la cérémonie d’ouverture, selon France Info.

C’est la première fois que les sportifs assumant ce rôle sont élus par leurs pairs, les 571 athlètes de la délégation française qui vont concourir aux Jeux de Paris.

Et c’est l’expérience qui semble avoir été privilégiée. Pour porter l’étendard national chez les femmes, Mélina Robert-Michon, vice-championne du lancer de disque à Rio a remporté les suffrages face à la nageuse Charlotte Bonnet, la boxeuse Estelle Mossely, la footballeuse Wendie Renard ou encore la judokate Romane Dicko. Sur son canal audio Instagram, la championne de judo a réagi à la nouvelle dans un message vocal adressé à ses abonnés. Et elle s’est montrée sport. «Soyez pas tristes pour moi. Moi je ne suis pas triste, c’est un très beau duo, on va être très bien représentés […] Bien sûr j’aurais aimé être élue, c’est pour ça que je me suis présentée mais l’important c’est les Jeux à Paris et surtout la médaille à Paris, a assuré l’athlète. J’ai trop hâte d’être sur les bateaux le 26 et de vous retrouver».

À 44 ans, Mélina Robert-Michon va participer dans deux semaines à Paris à ses septièmes Jeux olympiques. Sélectionnée pour les Jeux de Sydney en 2000, sa première finale olympique remonte aux Jeux de Pékin en 2008, où elle termine à la septième place, avant une cinquième place à Londres. Pour ses cinquièmes Jeux, à Rio de Janeiro, la Française décroche sa première médaille olympique grâce à un jet à 66,73 m, décrochant le record de France qu’elle détient toujours aujourd’hui. Avant les JO de Tokyo, son nom avait déjà circulé pour être porte-drapeau, une mission qui avait échu à Clarisse Agbégnénou et au gymnaste Samir Aït Saïd.

Florent Manaudou plutôt que Ngapeth, Lefort ou Lavillenie

Chez les hommes, Florent Manaudou a été préféré au joueur de volley-ball Earvin Ngapeth, à l’escrimeur Enzo Lefort ou encore au perchiste Renaud Lavillenie. A bientôt 38 ans et après son dernier échec aux derniers Championnats de France à Angers le 30 juin, ce dernier ne participera finalement pas aux Jeux de Paris.

Âgé de 33 ans, le natif de Villeurbanne prendra part à ses quatrièmes olympiades. Champion olympique du 50 m nage libre pour ses premiers Jeux en 2012, Florent Manaudou avait ensuite décroché deux médailles d’argent quatre ans plus tard à Rio, toujours sur 50 m nage libre et sur le relais 4x100 mètres. Aux Jeux de Tokyo, il avait glané une quatrième médaille, toujours l’argent, sur sa distance favorite, celle sur laquelle il est aligné à Paris, le 50 m nage libre.

Nantenin Keïta, athlète malvoyante, a également remporté quatre médailles olympiques et a été sacrée sur 400 m à Rio en 2016. Quant au multimédaillé mondial, Alexis Hanquinquant, il a décroché l’or à Tokyo en 2021 sur le triathlon dans la catégorie PTS4.