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C’est une toute petite bande de moquette synthétique, reléguée aux confins du complexe sportif Jean-Bouin du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). A côté des immuables footballeurs, il n’est pas rare d’y croiser un essaim de «baby hockeyeurs», qui agitent leur crosse le dos courbé, dans cette posture si caractéristique d’un sport encore très confidentiel en France. Au bord, du terrain, un «président passionné» observe, attendri. Il s’agit de Michel Catalano, 57 ans, l’une de ces figures cathartiques extraites de la noirceur du terrorisme. Avec celle de Lassana Bathily, qui a porté la flamme olympique à Paris le week-end de la fête nationale, son histoire agit comme un pansement sur une nation toute en éraflures.
Le 9 janvier 2015, l’enfant du Blanc-Mesnil vient de terminer le café du