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Rencontre

JO de Paris 2024 : Michel Catalano, de la prise d’otage des Kouachi aux épreuves olympiques de hockey sur gazon

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L’imprimeur de Dammartin-en-Goële, pris en otage par les frères terroristes le 9 janvier 2015, est aussi un historique licencié de la Fédération de hockey sur gazon, dont l’équipe masculine vise un quart aux Jeux. A «Libération», il raconte la genèse de son club du Blanc-Mesnil, dont il est le président.
Michel Catalano au Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), le 23 juillet 2024. (Cyril ZANNETTACCI/VU' pour Libération)
publié le 29 juillet 2024 à 12h26

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C’est une toute petite bande de moquette synthétique, reléguée aux confins du complexe sportif Jean-Bouin du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). A côté des immuables footballeurs, il n’est pas rare d’y croiser un essaim de «baby hockeyeurs», qui agitent leur crosse le dos courbé, dans cette posture si caractéristique d’un sport encore très confidentiel en France. Au bord, du terrain, un «président passionné» observe, attendri. Il s’agit de Michel Catalano, 57 ans, l’une de ces figures cathartiques extraites de la noirceur du terrorisme. Avec celle de Lassana Bathily, qui a porté la flamme olympique à Paris le week-end de la fête nationale, son histoire agit comme un pansement sur une nation toute en éraflures.

Le 9 janvier 2015, l’enfant du Blanc-Mesnil vient de terminer le café du