Le jardin des Tuileries est devenu un des points de ralliement de cet été olympique. Un lieu vers lequel convergent touristes ou Parisiens dans la douceur du soir depuis le 26 juillet. Certains déploient nappes et pique-nique, des enfants jouent pendant que les parents attendent la montée du ballon de Paris 2024. Au coucher du soleil, les appareils photos crépitent. La vasque olympique et son ascension sont devenues un symbole au point d’alimenter moult réflexions. Du style : l’éphémère doit-il céder à l’éternel ? Et donc, est-ce que cette vasque qui devait s’éteindre à l’issue des Jeux paralympiques doit continuer de brûler, comme si la flamme olympique devait devenir un feu parisien perpétuel, rappelant cette quinzaine de jours de 2024 et ce qu’ils ont coûté en sueur, en polémiques légitimes ou pas et en joie ? Comme la tour Eiffel, devenue le phare de Paris lorsqu’elle a survécu à l’Exposition universelle de 1889 ?
Lire notre billet
Anne Hidalgo, la maire de Paris, et Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, sont favorables à la pérennisation