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Nada Hafez n’a pas gagné, ce lundi 29 juillet à l’épreuve olympique de sabre, mais elle a réussi une performance sportive hors du commun : elle était là, sur la piste du Grand Palais à Paris, alors qu’elle était enceinte de sept mois. Et elle a même réussi à franchir un tour, contre l’Américaine Elizabeth Tartakovsky (15-13), avant de s’incliner en huitième de finale contre la Sud-Coréenne Jeon Hayoung (15-7), dans un tournoi finalement remporté par la Française Manon Apithy-Brunet, en finale contre sa compatriote Sara Balzer. Sa grossesse, l’escrimeuse égyptienne, âgée de 26 ans, l’avait tenue secrète jusqu’aux Jeux olympiques.
Témoignages
Elle ne l’a rendue publique que ce lundi soir, quelques heures après sa défaite, dans un message viral publié sur le réseau social Instagram. «Vous avez cru voir deux personnes sur la piste, mais en réalité il y en avait trois ! Moi, ma concurrente, et celui qui va bientôt rejoindre notre monde, mon petit bébé !» a annoncé l’athlète, trois fois médaillée d’or aux Jeux africains, qui participait à Paris à sa troisième olympiade après celles de Rio de Janeiro et de Tokyo. Et la future mère d’ajouter : «Les montagnes russes de la grossesse sont déjà difficiles à vivre, mais devoir se battre pour maintenir l’équilibre entre la vie et le sport est tout bonnement épuisant, même si cela en valait la peine.» On imagine.