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Au début des JO, apprenant que Nelson Monfort rempilait pour une dernière danse, on s’était juré d’en prendre notre parti et de ne pas s’agacer de ses interviews en franglish. Après tout, il a commencé avant notre naissance et sera toujours là après notre retraite. Il est un exemple de longévité et reste un petit jeune de 71 ans, soit dix ans de moins que Michel Drucker. Et les sportifs français, qui souvent ont grandi en le voyant à la télé, ont l’air contents de lui répondre.
Vraie gêne
Tout de même : la manière dont, jour après jour, le journaliste tripote les médailles des athlètes nous met plus que mal à l’aise. Lundi soir, tandis que Duplantis touchait la grâce dans un mouvement d’une beauté folle, Nelson Monfort a interviewé coup sur coup Fred Kerley et Noah Lyles, les deux médaillés du sprint américain. Ils venaient de monter sur le podium, au lendemain du 100 m le plus rapide de l’histoire, et de recevoir leur prix. Par deux fois, entre des tapes dans le dos et des bras serrés, Nelson Monfort a saisi les médailles dans sa main. On a senti chez les jeunes étrangers