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Ils sont presque aussi nombreux que les athlètes qualifiés. Aux Jeux de Paris 2024, comme dans toutes les villes olympiques depuis plus de vingt ans, OBS jouera à domicile. Un bataillon de 8 300 reporters, cadreurs, éditeurs et monteurs, tous vêtus aux couleurs de la maison, un bleu vif. Soit, et de loin, le contingent le plus important parmi tous les médias accrédités. Le plus cosmopolite, aussi, avec plus de 110 nationalités représentées. OBS ? Traduisez Olympic Broadcasting Services. La branche audiovisuelle du CIO, chargée de la production des images des Jeux, hiver comme été.
Une filiale de l’instance olympique créée en 2001, avec une idée toute bête mais lumineuse : ne plus en passer par le diffuseur du pays hôte des Jeux pour filmer les épreuves, mais faire le boulot soi-même. En clair, effacer du paysage un intermédiaire pour ramasser en totalité le pactole des droits télé. A l’origine du projet, Juan Antonio Samaranch, septième président du CIO dans la chronologie mais premier à le piloter comme un coffre-fort monté sur roulettes. L’Espagnol n’en a pas tiré un grand crédit, ayant cédé son fauteuil présidentiel au Belge Jacques Rogge l’année de la naissance d’OBS. Mais, héritage de son e