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Anne Renck-Rocton, la grand-mère de Lucie Schoonheere, skateuse de 14 ans et benjamine des Jeux, n’en revient toujours pas. «Je ne pensais pas que ça amènerait autant de monde», dit-elle, au milieu de la fourmilière de touristes rôtis comme un poulet, en ce dimanche de compétition féminine de skate. C’est donc ici, au pied de l’obélisque de la place de la Concorde, que sa petite-fille s’est illustrée pour ses premiers Jeux lors de l’épreuve de street. La discipline tient son nom du mobilier urbain qui réceptionne les figures folles des athlètes et les hurlements du public.
Sur les rampes et les escaliers rose et bleu rappelant l’avion de Barbie, galvanisée par les «Luciiiiie», les olés et les allez, la skateuse aux cheveux de Raiponce a effectué ses deux courses de quarante-cinq secondes chacune. La première : la cata, trois chutes. La deuxième : la folie. Puis vient l’épreuve de la présentation des cinq figures, ou tricks, dont les deux meilleurs sont retenus. Malheureusement, elle en rate trois, s’allonge, défaite, sur le bitume chaud. Arrivée en 11e position, la Bor