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Pour raconter le sport, il faut parfois aller piocher dans la boîte à outils du vocabulaire guerrier. Et là, les filles du hand nous y obligent. Car c’est la grande histoire de la Résistance française qu’elles nous ont resservie ce jeudi 8 août, au stade Pierre-Mauroy de Villeneuve-d’Ascq (Nord), pour vaincre des Suédoises valeureuses à souhait en demi-finale des Jeux olympiques. Il en a coûté aux Bleues une empoignade marmoréenne, une guérilla féroce, où les corps ont éprouvé, pour aller chercher en prolongation une victoire qui s’est longtemps dérobée : 31-28. Samedi à 15 heures, elles braconneront la splendeur d’un doublé olympique. Géant.
A l’issue, l’adrénaline pas encore domptée dans les vaisseaux, les joueuses étaient heureuses et sonnées. La pivot Pauletta Foppa avait presque une amnésie émotionnelle, tant le scénario du match a été brutal. Menées jusqu’à la 54e minute, les Bleues ont arraché la gagne avec une cruauté sans égale pour leurs victimes : «Je ne sais même pas ce que j’ai dans la tête là… (Rires) Les Suédoises doivent quand même en avoir marre qu’on les batte !» En effet, en demie déjà aux JO de Tokyo. En demie encore au Mondial 2023. Et à chaque fois, les Françaises ont gagné leur finale derrière…
Sizain défensif, quatrains offensifs
Le match avait pourtant débuté par une rareté : une intermin