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Au nom du père, du fils et du saint pistolet. A 55 ans, la tireuse géorgienne Nino Salukvadze dégainera pour la dixième fois son arme aux JO de Paris 2024 (1) ce samedi 27 juillet, au tir à 10 mètres, avant de faire feu à nouveau le 2 août à 25 mètres. Sa première fois olympique, c’était à Séoul, en 1988. A 19 ans, elle avait décroché l’or à 25 m (avec le record du monde en prime) et l’argent à 10 m, sous les couleurs de l’URSS. Depuis, elle n’a raté aucun Jeux. Elle a disputé ceux de Barcelone, en 1992 sous la bannière de la CEI (Communauté des Etats indépendants, qui regroupait les ex-républiques soviétiques). Les huit suivants pour la Géorgie dont elle a été la porte-drapeau à Londres en 2012.
Nino Salukvadze avait pourtant décidé de décrocher après les JO de Tokyo il y a trois ans, à cause d’un problème aux yeux. Dans une vidéo sur le site du Comité international olympique, elle raconte : «Mais mon père [également son entraîneur, ndlr] alors âgé de 93 ans, m’a dit : “Nino je sais que tu es une fille intelligente, il n’y a que trois ans avant les Jeux de Paris, essaie de te qualifier.” Je lui ai répondu : “Papa, je ne peux vraiment pas, c’est trop dur…” Il ne