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Pas de voyage à vide, jamais. Idalys Ortíz ne dit pas qu’elle vient à Paris disputer ses cinquièmes JO. La judoka cubaine dit qu’elle vient «essayer de décrocher [sa] cinquième médaille olympique» en +78 kg, ce vendredi 2 août sur les tatamis de l’Arena Champ-de-Mars. La nuance est d’importance. Quadruple médaillée olympique, donc, Idalys Ortíz Boucurt «pèse» aussi 8 médailles mondiales pour deux titres et… 20 médailles en compétitions championnats et Jeux panaméricains, dont 18 en or.
Née en 1989 comme Teddy Riner, Ortíz partage aussi avec le tricolore l’ambivalent privilège de n’entrer en lice que le dernier jour des grandes échéances et souvent pour sauver les meubles d’une équipe nationale en panne de résultats. Un poids sur les épaules que l’un comme l’autre assument avec une fiabilité d’horlogers genevois. Avec Maylin Del Toro Carvajal (- 63 kg), battue d’entrée mardi à Paris, Idalys Ortíz est surtout l’ultime vestige des fameuses «Cubaines de Ronaldo», ces trois générations de combattantes qui, de 1986 à 2015, ont remporté 81 médailles olympiques et mondiales sous la houlette du sculptural «Pr