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JO de Paris 2024 : pour la santé mentale des athlètes olympiques, le journal d’abord

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Avec la libération de la parole sur la santé mentale dans le haut niveau, certains sportifs se tournent vers l’écriture pour canaliser leurs idées, leurs performances ou leurs émotions. Une pratique prônée par les psys.
Sur le compte X d'Anna Hall, heptathlonienne américaine, elle aussi adepte des notes d'encouragement. (@annaahalll)
publié le 5 août 2024 à 7h54

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«Il m’arrive d’avoir de fortes angoisses, alors ma thérapeute m’a dit d’écrire dans un worry journal [“journal des soucis”] entre 12 et 13 heures – l’heure que j’ai choisie –, c’est un outil qui m’aide.» En novembre 2021, à l’occasion d’une conférence, la gymnaste Simone Biles explique comment elle s’est lancée dans l’écriture pour rebondir au plus haut niveau. Trois mois plus tôt, elle s’est retirée du concours olympique de gymnastique à la surprise générale. Le monde découvre en même temps les «twisties», des pertes de repères dans l’espace dont souffrent beaucoup de gymnastes, et la franchise de l’Américaine, l’une des premières à si haut niveau à briser le tabou de la santé mentale des athlètes. Depuis qu’elle a entamé sa moisson d’or à Paris, pas une conférence de presse ne se termine sans que Biles aborde son travail quotidien avec sa psychologue. Qui l’a mise sur la piste de ce précieux calepin, désormais utilisé par de nombreux sportifs.

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