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Tous deux ont assuré l’essentiel : décrocher leur ticket pour la finale du 50 mètres nage libre vendredi à 20 heures 30. Mais sont sortis du bassin avec des moues bien différentes. Les nageurs tricolores Florent Manaudou et Maxime Grousset disputaient, ce jeudi 1er août, les demi-finales dans l’une des distances reines en natation aux Jeux olympiques. Sur le 50 mètres, pas le droit à l’erreur. Il n’y a qu’une longueur pour écrire son destin.
Celui de Maxime Grousset s’est éclairci. Quelques minutes après sa qualification, le nageur a renoncé à disputer la finale du 50 m nage libre pour privilégier le 100 m papillon, dont les demi-finales sont programmées dans la foulée vendredi, selon l’encadrement de l’équipe de France. Cinquième mercredi de la finale du 100 m nage libre, le Néo-Calédonien de 25 ans avait signé le 6e temps des demi-finales du 50 m, mais il a opté pour le 100 m papillon, dont il était devenu champion du monde en 2023, les deux épreuves étant incompatibles. Grousset avait toujours laissé un point d’interrogation sur sa participation au 50m. Aux championnats de France en juin à Chartres, il se contentait d’un : «je suis qualifié pour trois épreuves, pour l’instant je me dis que j’en fais trois». Après sa désillusion sur le 100 mètres nage libre, il a donc fait le choix de la raison.
«Je suis dans le dur depuis ce matin»
Florent Manaudou était, lui, déçu par sa course. Le triple médaillé olympique du 50 mètres a raté son départ, mettant plus de temps que ses concurrents à s’élancer et perdant quelques secondes décisives. Heureusement pour lui, à l’arrivée, ça passe in extremis. A six centièmes près, il se place au huitième rang du classement et accède de justesse à la quatrième finale olympique de sa carrière. «Je suis dans le dur depuis ce matin. Il fallait faire le job ce soir. Il me manque un peu d’énergie, mais une bonne nuit de sommeil, et demain ça va être mieux », voulait positiver le champion, qui avait adressé des cœurs et bisous au public avant de grimper sur son plot de départ.
Il préserve l’essentiel, et croit toujours en ses chances de médaille. « J’arrive avec le sixième temps de l’année. Demain, ce sera assez ouvert. Je connais une nageuse qui avait fait championne du monde à la ligne d’eau n°8 en 2005. Je vais essayer de faire pareil.» Une référence à sa sœur, Laure Manaudou, qui avait remporté la finale du 400 mètres nage libre aux championnats du monde de 2005, en partant à la ligne d’eau n°8, celle attribuée au nageur le plus mal classé sur les demi-finales.
Les courses du soir ont été dominées par l’Australien Cameron McEvoy, champion du monde du 50m en 2023, ex aequo avec le Britannique Ben Proud. Le tenant du titre, l’Américain Caeleb Dressel, n’est arrivé que cinquième au classement des chronos. Demain, à 20h30, la finale ouvrira la session du soir.
Mise à jour : à 22 heures 50, avec le forfait de Maxime Grousset.