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«Biles I», «Biles II !», entonne la voix du présentateur à l’Arena Bercy. Mais que signifient ces noms ? Il s’agit des acrobaties inventées par la native de Columbus, Ohio, depuis le début de sa carrière internationale, en 2013. En gymnastique, les athlètes peuvent donner leur nom à des figures et les inscrire dans le code de pointage, sorte de bible de la discipline. Deux conditions s’imposent : les soumettre à la Fédération internationale de gymnastique (FIG) puis les réussir en compétition internationale. Encore un peu loin des neuf acrobaties de la Russe Svetlana Khorkina, vedette des années 90, Simone Biles détient cinq mouvements : deux au sol, deux au saut, et un en poutre. Décryptage de ces figures aériennes et souvent inspirées de prouesses masculines, sur fond de lexique vertigineux.
Au sol, des saltos dans tous les sens
Biles I. Lors de ses premiers mondiaux à Anvers en 2013, l’ado de 16 ans s’arme d’un double salto arrière tendu avec un demi-tour. Certaines gymnastes effectuent le même avec un tour complet. Plus difficile, donc ? Paradoxalement, non. L’acrobatie de Biles est plus complexe car l’athlète prend le risque de se ré