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JO de Paris 2024 : qui sont les 571 athlètes français ?

Le Comité national olympique a publié mardi 9 juillet la composition de la délégation française alignée à Paris à partir du 24 juillet. Revue (non exhaustive) des troupes, discipline par discipline.
Nouveau visage gagnant de l’athlé français, la récente championne d’Europe du 100 m haies Cyréna Samba-Mayela sera la figure de proue de l'athlétisme. (Aleksandra Szmigiel/Reuters)
publié le 9 juillet 2024 à 16h35

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Discipline par discipline, les spécialistes de la spécialité connaissaient déjà la plupart des noms des Bleus sélectionnés pour les JO de Paris. Mais il manquait la photo globale de cette «plus grande équipe de France» jamais alignée lors de Jeux olympiques, 571 sportifs et sportives en tout (et 51 remplaçant·e·s), prêts à faire le meilleur usage possible du «home advantage», ce petit supplément d’âme, d’entrain ou de chance dont tous espèrent bénéficier en jouant devant son public. Après les annonces sur les sports collectifs lundi, le Comité national olympique (CNOSF) a publié tous les noms des Bleus ce mardi 9 juillet. La France sera représentée dans 32 sports et 45 disciplines, soit toutes celles qui sont au programme des dix-neuf jours de compétition – là aussi une autre première. «Se retrouver avec l’équipe de France fait monter la pression mais ça fait du bien car c’est une belle équipe, a expliqué mardi Mélina Robert-Michon après une visite de repérage au Stade de France. C’est un mélange de plein de choses, de personnalités, de gabarits, de générations, tous réunis dans une dynamique commune».

Si on dresse un portrait-robot de l’olympien tricolore, il s’agit d’un homme de presque 27 ans. L’équipe de France, insiste le CNOSF dans son communiqué, atteint «la quasi-parité au sein de sa délégation sportive avec 282 femmes (49,4%) et 289 hommes titulaires (50,6%) ainsi que 22 athlètes remplaçantes (43,1%) et 29 remplaçants (56,9%). La moyenne d’âge des athlètes est de 26,8 ans avec des athlètes âgés de 14 à 48 ans». Du côté des femmes, l’athlète la plus jeune a 14 ans (elle s’appelle Louise-Aïna Taboulet et elle concourt en skateboard) et la plus âgée a 47 ans (sports équestres), tandis que chez les hommes, le plus jeune a 17 ans (tir à l’arc) et le plus âgé, 48 ans (sports équestres). Du judo au water-polo en passant par l’athlé, la natation et les sports co, Libération vous fait une revue des troupes (non exhaustive).

Au judo

Un entraîneur national, craignant le mauvais œil, ose à peine le chuchoter : «On commence à s’y habituer, mais chez les filles, on a la plus belle équipe du monde. Enfin, sur le papier.» Oui, parce qu’il faudra confirmer sur les tapis du Grand Palais éphémère, des légères (qui ouvrent le bal) aux lourdes. Mais avec l’impériale Clarisse Agbegnenou, tenante du titre en -63kg, l’imprenable Romane Dicko ou encore la fusée Shirine Boukli, sans compter les plus discrètes mais létales Madeleine Malonga ou encore Amandine Buchard, les judokates françaises peuvent, en théorie, nettoyer n’importe quel tableau. Chez les garçons, derrière l’ogre Teddy Riner, à la recherche du record ultime (trois médailles d’or) et le bronze surprise de Tokyo Luka Mkheidze, l’équipe masculine est une somme d’inconnues – une bande d’affamés mal classés à la ranking mais qui, cette saison, ont tous été capables de briller sur une journée. Le président de la fédé, Stéphane Nomis, voit grand : dix breloques à la fin de la semaine, avec, en ligne de mire, la conservation du titre en équipe mixte, piqué aux Japonais à Tokyo.

En athlétisme

A Tokyo, l’équipe de France d’athlétisme n’avait remporté qu’une seule médaille olympique, en argent, pour le décathlonien Kevin Mayer. S’il fait officiellement partie de la sélection dévoilée dimanche en tant que chef de file, Mayer nourrit toutes les inquiétudes après s’être blessé dimanche 7 juillet à Charléty à trois semaines des épreuves au Stade de France. «Il ne baisse pas les bras, même s’il y a 1 chance sur 1 million qu’il puisse participer, il faut qu’il la tente, qu’il s’y accroche, a fait valoir mardi Romain Barras, le directeur de la haute performance à la Fédération française d’athlétisme. Il est dévasté, il va connaitre des hauts et des bas selon les jours, mais il doit s’accrocher pendant 3 semaines». Nouveau visage gagnant de l’athlé français, la récente championne d’Europe du 100 m haies Cyréna Samba-Mayela sera la figure de proue côté femmes.

Au total, la délégation tricolore comptera 90 athlètes (41 femmes, 49 hommes). Pour la première fois depuis 1932, aucun homme ne prendra le départ du 100 m, la course reine. Mélina Robert-Michon, bientôt 45 ans et candidate au rôle de porte-drapeau, est retenue pour ses septièmes JO au lancer du disque. Sur la liste également, les récents champions d’Europe Gabriel Tual (800 m) et Alice Finot (3 000 m steeple). Trois athlètes sont eux retenus «sous conditions» : Mehdi Frère, sur marathon, qui s’est pris une suspension de deux ans mardi en raison de manquements aux contrôles d’antidopage qu’il conteste, et Margot Chevrier et Ludvy Vaillant, blessés. Victime d’une fracture ouverte à la cheville gauche en plein concours aux Mondiaux en salle début mars, la perchiste n’a pas sauté depuis et doit passer un test décisif le 21 juillet. En revanche, le marathonien Medhi Frère qui figurait sur la liste «sous conditions» a écopé mardi 9 juillet d’une suspension de deux ans par World Athletics. Il est suspecté de ne pas s’être présenté à trois contrôles antidopage inopinés et il était sous le coup d’une suspension provisoire.

En natation

L’équipe de France de natation est fixée sur ses olympiens depuis les championnats de France de Chartres, fin juin. Dans chaque finale présente aux JO, il fallait finir dans les deux premiers, et faire mieux que les minimas olympiques fixés par la fédération internationale. A l’arrivée, ils sont 17 à s’être qualifiés pour des épreuves individuelles, auxquels il faut ajouter ceux qui nageront sur les relais. Quintuple champion du monde et détenteur du record du monde sur 400 mètres 4 nages, Léon Marchand a décroché quatre tickets olympiques (400 m 4 nages, 200 m papillon, 200 m brasse, 200 m 4 nages). Florent Manaudou, à 33 ans, vise une quatrième médaille olympique sur 50 m nage libre.

Maxime Grousset, lui, pourra disputer jusqu’à trois épreuves (100 m papillon, 100 m nage libre, 50 m nage libre). Côté femmes, La spécialiste du demi-fond Anastasiia Kirpichnikova s’est qualifiée pour Paris sur ses trois distances fétiches, le 400 m, 800 m et 1 500 m nage libre et Marie Wattel est qualifiée sur 100 m papillon. Cocapitaine de l’équipe de France, Charlotte Bonnet n’est pas passée loin de la relégation, se qualifiant sur le fil en 200 m 4 nages. «Pardonnez-moi l’expression, mais putain je l’ai fait quoi», jubilait-elle quelques minutes plus tard, les yeux humides.

En escrime

Suspendue puis blanchie après un contrôle antidopage positif, et blessée à un genou en juin, la Française Ysaora Thibus est finalement présente dans la sélection des fleurettistes pour Paris. Elle s’est blessée mi-juin à Bâle (Suisse) lors des championnats d’Europe d’escrime et souffrait d’une «lésion ligamentaire» au genou gauche, un nouveau contretemps dans une saison déjà chaotique. Les autres titulaires de l’équipe de France de fleuret sont Pauline Ranvier (30 ans, 15e mondiale) et Eva Lacheray (23e mondiale), qui à 24 ans participera à ses premiers Jeux. Anita Blaze, 32 ans et 32e mondiale, ne sera pas alignée en individuel mais est remplaçante pour l’épreuve par équipes.

Au tennis de table

C’était l’évidence. Les frères Alexis et Félix Lebrun mèneront l’équipe pongistes français sélectionnés pour participer aux JO. Le numéro 5 mondial Félix Lebrun, âgé de 17 ans, est le mieux classé de la délégation. Son grand-frère Alexis, 20 ans, est 17e mondial. Les deux licenciés montpelliérains participeront au simple hommes et à la compétition masculine par équipe. Les deux Français sont chacun en quête de leur première médaille olympique et de leur premier titre international. Alexis Lebrun, triple champion de France, jouera aussi en double mixte aux côtés de la française Jianan Yuan (21e mondiale), qui sera aussi en lice sur le simple femmes. Simon Gauzy (29e mondial) complète l’équipe masculine titulaire pour le tournoi par équipe hommes. La sélection française féminine est complétée chez les titulaires par Prithika Pavade (19e mondiale) en simple dames. Elle retrouvera en compétition par équipe Charlotte Lutz (77e mondiale).

En gymnastique

Les Françaises sont qualifiées pour les JO depuis qu’elles ont obtenu la médaille de bronze lors des championnats du monde d’Anvers (Belgique) en octobre. Restait à connaître le nom des cinq Bleues qui iront à Bercy du 27 juillet au 5 août. L’équipe sera emmenée par Marine Boyer, qui à 24 ans participera à ses troisièmes JO d’affilée. Elle est composée de Mélanie De Jesus Dos Santos, qui a remporté en juin son quatrième titre de championne de France du concours général et s’est offert le titre national à la poutre et au sol, Coline Devillard, Ming Gherardi Van Eijken (16 ans) et Morgane Osyssek-Reimer. A Tokyo, l’équipe française avait terminé à la 6e place du concours général par équipes. «Il y a eu une transformation profonde des pratiques d’entraînement. C’est une belle équipe et on espère que leur dynamique sera pareille qu’à Anvers», salue Kévinn Rabaud, le Directeur technique national de la Fédération française de gymnastique. Côté masculin, les Bleus ne se sont pas qualifiés en équipes. Seul concourra Samir Aït-Saïd, qui fait ses troisièmes Jeux après deux blessures à Rio et à Tokyo.

En boxe

Huit après son sacre olympique à Rio, un passage chez les pros et une semi-reconversion en promoteuse, Estelle Mossely veut prouver qu’on peut tout faire en visant la passe de deux. Pas évident mais faisable, dixit les spécialistes, même si, comme toujours en boxe, l’arbitrage (comprendre : la magie noire) sera décisif. L’autre belle histoire pourrait être celle d’Amina Zidani, surdouée havraise (elle n’a commencé la boxe qu’à 18 ans) au cardio de sulfateuse. Côté garçon, Sofiane Oumiha, l’anguille toulousaine (son truc, c’est l’esquive), déjà en argent à Rio et toujours invaincu en pro, ne revient pas faire de la figuration non plus.

En breakdance

Sya Dembélé, alias Bgirl Syssy, a décroché sa sélection olympique en breaking – un des nouveaux sports olympiques de cette XXXIIIe olympiade – le 24 juin à Budapest. Carlota Dudek (20e), dite Bgirl Carlota, et Gaëtan Alin (13e), dit Bboy Lagaet, ont également réussi à se qualifier lors de ce tournoi pour les JO grâce à leur classement mondial cette année. Les trois rejoignent Dany Dann, l’un des favoris aux Jeux, qui avait obtenu le premier quota des Bleus pour Paris grâce à son sacre aux Jeux européens en Pologne à l’été 2023.

En cyclisme

Il fallait attendre la première journée de repos du Tour de France, lundi 8 juillet, pour que Thomas Voeckler ne révèle son équipe masculine en cyclisme sur route. Les heureux élus sont Julian Alaphilippe, Christophe Laporte, Valentin Madouas et Kévin Vauquelin. Ce dernier fait un peu figure de surprise du chef et doit sans doute sa sélection à l’excellente Grande Boucle qu’il réalise : il a remporté une étape en solitaire à Bologne et s’est classé 6e du premier contre-la-montre. Il représentera d’ailleurs la France dans l’exercice chronométré en plus de l’épreuve en ligne, sur laquelle les chances de médaille reposent a priori plutôt sur les pédales d’Alaphilippe ou de Laporte, selon les scénarios de course. Fin mai, la sélection féminine était annoncée. Elle comprend la championne de France en titre Juliette Labous avec la rouleuse Audrey Cordon-Ragot (ces deux premières alignées aussi en contre-la-montre) et la puncheuse Victoire Berteau.

Au basket masculin

Annoncer une sélection olympique, «c’est une horreur. Le pire moment dans mon travail», estime le coach des basketteurs français Vincent Collet dans l’Equipe. Les joueurs «sont le plus souvent irréprochables mais tu ne peux pas en emmener seize». Après ces nœuds au cerveau, le staff bleu a choisi d’appeler le vétéran Nando De Colo au poste de meneur de jeu, au détriment de Théo Maledon et d’Elie Okobo, les deux derniers joueurs écartés. Depuis l’annonce mi-mai de la liste élargie retenue pour les JO, un point d’interrogation entourait la présence du meneur-arrière de 37 ans (199 sélections avant le match lundi soir contre l’Allemagne), l’un des meilleurs joueurs de l’histoire du basket français mais qui a connu une saison émaillée de nombreuses blessures avec l’Asvel. Dévoilée lundi, la liste des Bleus est finalement composée de Andrew Albicy, Frank Ntilikina, Matthew Strazel, Nando De Colo, Evan Fournier, Bilal Coulibaly, Isaïa Cordinier, Nicolas Batum, Guerschon Yabusele, Victor Wembanyama, Rudy Gobert, Mathias Lessort.

Au football féminin

L’attaquante star des Bleues Eugénie Le Sommer et la défenseure Griedge Mbock, toutes deux de retour de blessure, sont présentes dans la liste des 18 joueuses (et quatre réservistes) de l’équipe de France pour le tournoi olympique, annoncée lundi par la Fédération française de football. «C’est la liste qui m’a paru la plus équilibrée, la plus à même de nous amener vers une belle performance durant les JO», défend le sélectionneur Hervé Renard dans l’Equipe lundi. Le Sommer, qui détient à 35 ans le record du nombre de buts en équipe de France (93 buts en 192 sélections) n’a plus rejoué depuis sa blessure au genou droit lors d’un match contre la Suède le 9 avril. Renard a également choisi de faire confiance à une autre joueuse expérimentée, la future parisienne Griedge Mbock (29 ans, 74 sélections), qui avait raté la fin de saison avec Lyon. La jeune attaquante lyonnaise Vicki Becho (20 ans), présente dans la pré-liste, est finalement réserviste, tout comme la latérale droite Eve Périsset.

Au football masculin

Le sélectionneur des Bleuets Thierry Henry a dévoilé une liste de 18 joueurs sans surprise pour disputer le tournoi olympique de foot cet été, avec notamment les attaquants Lacazette et Olise, ainsi que le gardien Restes. Outre le vétéran lyonnais Alexandre Lacazette (33 ans), l’ancien champion du monde de 1998 pourra compter en attaque sur Michaël Olise, qui a récemment signé un contrat de cinq ans au Bayern Munich, qui l’a autorisé à participer aux JO. Le tournoi olympique de football n’étant pas inscrit dans les dates de la Fifa, les clubs n’ont en effet pas l’obligation de libérer leurs joueurs. Derrière le gardien toulousain Guillaume Restes, probable titulaire en l’absence de Lucas Chevalier, non libéré par Lille, Obed Nkambadio du Paris FC prend la deuxième place dans le groupe.

Au handball féminin

«J’ai composé une équipe avec de la jeunesse et du punch avec cet objectif d’avoir beaucoup de force physique. C’est un collectif qui sera armé et dangereux aux Jeux olympiques», prévient Olivier Krumbholz, le sélectionneur des Bleues. Sauf blessures, Cléopâtre Darleux et Grâce Zaadi, cadres de l’équipe de France de hand lors du titre olympique à Tokyo en 2021, devront se contenter d’un rôle de remplaçantes cet été. Krumbholz a finalement fait confiance à sa paire de gardiennes championne du monde en décembre composée de Laura Glauser, numéro un du poste, et d’Hatadou Sako.

La demi-centre Zaadi fait les frais de l’éclosion de Tamara Horacek, essentielle en défense et capable de jouer en attaque, et du retour en forme de l’explosive Méline Nocandy. La troisième remplaçante est le pivot Oriane Ondono. Pour leur entrée en action, les Bleues affronteront la Hongrie au premier tour des JO, à l’Arena Sud porte de Versailles le 25 juillet. Avant les Pays-Bas, le Brésil, l’Angola et l’Espagne.

Au handball masculin

Le gardien Samir Bellahcene et le pivot Nicolas Tournat, champions d’Europe en janvier avec l’équipe de France, figurent parmi les remplaçants olympiques dans la liste dévoilée lundi par la Fédération française de handball. Bellahcene, ainsi que le demi centre Aymeric Minne, ne comptent pas parmi les 14 titulaires appelés à défendre le titre olympique à Tokyo en 2021, à l’inverse de la légende Nikola Karabatic, qui disputera à 40 ans ses sixièmes JO.

Le sélectionneur Guillaume Gille a choisi au poste de gardien Rémi Desbonnet et Vincent Gérard, meilleur gardien des JO 2021. Agé de 35 ans, Gérard a remporté son pari engagé en janvier, lorsqu’il avait été contraint de signer en deuxième division, à Istres, poussé dehors par Kiel (Allemagne) après l’arrivée de Bellahcene. Tournat fait les frais de l’éclosion au poste de pivot du strict défenseur Karl Konan

Au rugby à VII

La star des Bleus Antoine Dupont et l’expérimentée Anne-Cécile Ciofani figurent parmi les 24 joueurs et joueuses qui disputeront le tournoi olympique de rugby à VII. Le demi de mêlée et capitaine du XV de France, reconverti à VII pour vivre son «rêve» olympique, sera sans aucun doute l’attraction du tournoi olympique, au terme duquel les Bleus espèrent monter sur le podium. Lors des précédentes éditions, les septistes avaient terminé à la septième place à Rio et ne s’étaient même pas qualifiés à Tokyo. Menés par leur capitaine Paulin Riva, les septistes figurent aux JO dans la poule C avec les Fidji, doubles champions olympiques en titre, l’Uruguay et les Etats-Unis, deux adversaires largement à leur portée. L’équipe de France féminine, elle, devra relever un autre challenge : faire mieux que vice-championne olympique à Tokyo. Les coéquipières de Ciofani, meilleure joueuse du monde à VII en 2021, sont dans une poule relativement facile : elles y affronteront les Etats-Unis, leur plus gros morceau, mais également le Brésil et le Japon, deux nations mineures de la discipline. Trois des douze joueuses retenues ont disputé la Coupe du monde à XV à l’automne 2022 en Nouvelle-Zélande, que la France avait terminé à la troisième place : Caroline Drouin, Joanna Grisez et Chloé Jacquet.

Au volley masculin

L’expérimenté Quentin Jouffroy a été préféré au jeune Joris Seddik pour occuper le poste de troisième central dans l’équipe de France de volley retenue pour défendre son titre olympique décroché à Tokyo. Jouffroy (31 ans), présent au Mondial 2022 et à l’Euro 2023, s’est montré décisif lors de ses entrées en jeu en phase finale de la Ligue des nations (VNL) remportée par les Bleus il y a deux semaines à Lodz (Pologne). Il est l’un des deux joueurs du groupe de douze retenus à n’avoir pas remporté la médaille d’or il y a trois ans au Japon, avec le pointu Théo Faure, préféré à Stephen Boyer lors de la VNL en juin. La vedette Earvin Ngapeth et le central Barthélémy Chinenyeze, blessés une grande partie de cette compétition, font bien partie du groupe dont le réceptionneur-attaquant Thimothée Carle est le remplaçant.

Au volley féminin

Le sélectionneur des Bleues, Emile Rousseaux, a choisi d’appeler seulement trois réceptionneuses-attaquantes (et non 4) et deux libéros (au lieu de 1), afin de sécuriser la réception, point faible identifié lors de la première Ligue des nations de l’histoire de la sélection. Les Bleues disputeront les premiers JO de l’histoire de la sélection. le groupe des 12 Françaises sélectionnées sera composé de : Nina Stojiljkovic, Emilie Respaut, Héléna Cazaute (cap), Amélie Rotar, Halimatou Bah, Lucille Gicquel, Iman Ndiaye, Léandra Olinga Andela, Christina Bauer, Amandha Sylves, Amandine Giardino, Juliette Gelin et Maeva Schalk remplaçante.

Au waterpolo

La star française du water-polo Thomas Vernoux fait logiquement partie des treize joueurs de l’équipe masculine sélectionnés par Florian Bruzzo pour les JO. Des 18 joueurs présents lors du stage en Italie fin juin, Andrea De Nardi, Denis Do Carmo, Alexis Drahe, Michal Izdinsky et Mathis Mas ne sont pas retenus. Tous les cadres présents lors des Mondiaux de Doha en février, lors desquels les Français ont rivalisé avec les meilleures nations mondiales pour finir au pied du podium (4e), seront de l’aventure, dont la star Thomas Vernoux. Après des championnats du monde où elles ont terminé 13e, les Bleues s’avancent vers le tournoi olympique avec moins de confiance, coachées par Theodoros Lorantos, 52 ans, ancien joueur de l’équipe grecque, l’une des nations au sommet de la planète water-polo. La sélection féminine sera composée de Pasiphaé Martineaud-Peret, Mia Rycraw, Lara Andres, Aurélie Battu, Camélia Bouloukbachi, Audrey Daule, Juliette Dhalluin, Louise Guillet, Orsolya Hertzka, Valentine Heurtaux, Camille Radosavljevic, Tiziana Raspo et Ema Vernoux.

Mis à jour à 19h avec les citations de Mélina Robert-Michon et de Romain Barras.