Il s’apprête à dompter la légendaire vague de Teahupo’o sous les couleurs du drapeau marocain. Figure incontournable de la glisse dans le royaume chérifien, Ramzi Boukhiam est l’un des meilleurs surfeurs mondiaux qui s’affronteront à partir de ce samedi 27 juillet sur l’île de Tahiti, en Polynésie française, à plus de 15 000 kilomètres et douze heures de décalage horaire de l’Hexagone. Ce grand gaillard d’1,84 m à la barbe de trois jours incarne l’un des espoirs du Maroc, qui rêve d’écrire un nouveau chapitre de son histoire olympique. Avec une délégation de 60 athlètes (42 hommes et 18 femmes, soit sa deuxième plus grande participation aux Jeux après ceux de Londres, en 2012) répartis dans 19 disciplines, le pays d’Afrique du Nord a bien l’intention de faire mieux qu’à Tokyo, où il n’avait remporté qu’une seule médaille d’or.
Comme Soufiane el-Bakkali, spécialiste du 3 000 mètres steeple, et la boxeuse Khadija Mardi, Ramzi Boukhiam figure en bonne position pour revenir au Maroc avec une breloque. Premier surfeur marocain à avoir participé à des Jeux olympiques, il y a trois ans, le sportif s’est qualifié pour l’aventure parisienne en décrochant le titre de vice-champion du monde de surf (au World Surfing Games) à Porto Rico, en mars. Né en 1993 d’un père marocain et d’une mère hollan