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Récit

JO de Paris 2024 : Rena Wakama, l’éminence grise des «D’Tigress», les basketteuses nigérianes

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JO Paris 2024dossier
Devenu la première nation africaine à atteindre les quarts de finale olympiques, le Nigeria est emmené depuis l’an dernier par sa coach, qui a restructuré l’équipe sur et en dehors des terrains. Son équipe affronte les Etats-Unis ce jeudi.
L'entraîneuse du Nigeria, Rena Wakama et sa joueuse Olaoluwatomi Oluwayemisi Taiwo pendant le match des JO contre le Canada, dimanche à Lille. (Brian Snyder/REUTERS)
publié le 7 août 2024 à 6h06

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Rena Wakama défie les lois du temps et du succès. Tout comme ses «D’Tigress», le sobriquet de l’équipe de basket féminin du Nigeria, qu’elle dirige avec poigne depuis juin 2023. Dimanche soir, après un match épique remporté 79-70 contre le Canada, elles se sont qualifiées pour les quarts de finale du tournoi olympique, devenant ainsi la première nation africaine de la discipline à réussir pareille prouesse. Terreurs sur leur continent, où elles ont remporté les quatre dernières éditions de l’Afrobasket, les Nigérianes marquent non sans fierté l’histoire de leur sport, et défieront ce mercredi 7 août les invincibles Américaines dans une forme d’apothéose.

Que les fétichistes des records sachent aussi que Rena Wakama est la plus jeune femme nommée – à 31 ans à l’époque – entraîneuse en chef d’une sélection internationale. Elle avait la charge de nettoyer les écuries d’Augias d’une fédération foutraque, marquée comme beaucoup sur le continent par les pugilats politiques et les embrouilles de primes. Les D’Tigress en ont longtemps pâti, elles qui ont parfois traversé leurs compétitions internationales dans des conditions indignes. En février 2022, lors du tournoi de qualification pour le Mondial australien, qui se joue alors à Belgrade, une joueuse nigériane avait raconté ceci à l’Eq