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Karen Blixen ou Oscar Wilde, impossible de savoir qui l’a écrit en premier. Mais, disait-on donc au début du siècle à Copenhague ou à Londres, «quand les dieux veulent nous punir, ils exaucent nos prières». Peu importe la bataille apocryphe, la maxime sied parfaitement au fronton de cette France olympique qui s’est révélée depuis le 26 juillet. Et qui a éteint sa télé dimanche soir en se demandant de quoi le reste de l’été serait fait après deux semaines en apnée enchantée.
Médailles, larmes, rires, exploits du côté des stades mais aussi, en dehors, logistique, transports et sécurité : toutes les cases ont été cochées. Pour une fois, l’envie de réussir a pris le pas sur la lassitude, philosophe Claude Onesta, le patron – heureux – de la haute performance sportive française. A quoi cela tient-il ? A une organisation olympique audacieuse : des Jeux dans la ville, enfin, des sites de compétition logés dans des cartes postales, aussi ? A l’envie tripale de sortir des crispations identitaires printanières et de célébrer une diversité tranquille, assumée des tatamis aux parquets ? Un peu de tout ça. On (re)découvre qu’il est possible de faire du bruit et de la fureur positive, version endorphine. Honneur aux volleyeurs polonais qui ont subi samedi, en plus des assauts de la bande à